16/11/2011
Cher Jacques Barillon
Cher Jacques Barillon,
Vous voilà presque aussi célèbre outre-Sarine qu’ici. Une page entière dans le « Blick », juste pour avoir ramassé les restes juridiques dans une tragicomédie footballistique , c’est pas si mal. Et ça va continuer. Parce que les Zurichois adorent les figures qui confirment leurs préjugés sur les Romands : ces avocats qui portent des vestes en cuir à 61 ans encore, ces Russes riches qui ne le sont pas vraiment et ces présidents de foot mégalo. Vous entrez bien dans ce tableau. Mais naturellement, vous n’avez pas accepté de défendre Bulat Chagaev juste parce que cet homme « qui n’a rien à se reprocher »(selon vous) est tous les jours dans la presse. Non, vous , l’homme qui a sauvé la vie du chien Baxter courez humblement au secours de Bulat, un « homme perdu » (vos mots) qui est la victime d’une « véritable battue » à Neuchâtel et n’a trouvé personne pour le défendre. Je crois même que vous ne le faites pas pour de l’argent, vu que votre homme semble avoir égaré son porte-monnaie. Donc, beaucoup de visibilité en vue quand même, mais beaucoup de travail aussi, quand même: je sens une certaine fébrilité parmi les candidats au poste laissé vacant par M. Zappelli. Un riche Russe derrière les barreaux, pour prouver qu’on n’est pas aussi mou que le démissionnaire, ce n’est pas si mal, électoralement. Et pour les photos !
Cordialement
Peter Rothenbühler
08:54 Publié dans Chronique Le Matin Dimanche | Lien permanent | Commentaires (0)