20/12/2009
Les mamans au pouvoir
10:14 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (5)
16/12/2009
Cher Dominique Warluzel
Cher Dominique Warluzel,
je suis d'accord avec vous quand vous dites dans Le Matin qu'à Genève une certaine défaillance de l'autorité concourt au développement de l'insécurité. D'accord aussi quand vous dites qu'il faudrait des gens de convictions pour diriger le département des institutions (anciennement Justice et Police) et que la police devrait davantage jouer un rôle répressif.
Mais je trouve complètement fou et irresponsable d'annoncer haut et fort que - à cause du climat d'insécurité à Genève que vous comparez à celui de New York des années 80 - vous vous êtes armé, que vous avez même une arme (que j'imagine chargée) dans votre voiture.
Quand un avocat aussi célèbre et aussi respecté que vous estime qu'il n'est plus possible de circuler à Genève sans avoir une arme à feu dans sa voiture, je crie "au secours".
Votre message sera compris: citoyens, armez-vous! Les autorités, la police en l'occurence n'est plus capable de vous protéger. Voilà comment on lit vos propos.
Et malheureusement, votre exemple ne sera pas suivi que par des citoyens responsables comme vous, mais aussi par toutes sortes de voyous qui n'hésiteront pas à faire usage de leur arme....Si on porte une arme, c'est bien pour s'en servir.
D'un côté, nous nous battons pour interdire les chiens dangereux qui sont de véritables "armes de combat" et de l'autre on recommande (indirectement) aux citoyens de se munir d'uen arme à feu... C'est de la folie.
Désarmez-vous, cher ami! Et vite. Genève n'est pas ausi dangereuse que ça.
La repression oui, mais l'autodéfense armée non!
Avec mes meilleures salutations
Peter Rothenbühler
08:38 Publié dans Le Journal (notes quotidiennes) | Lien permanent | Commentaires (2)
14/12/2009
Berlusconi et les demeurés
Berlusconi et les simples d'esprit
On peut condamner la politique de Silvio Berlusconi, on peut détester le personnage, mais il est absolument inadmissible de cautionner ou même justifier l'acte d'agression dont il vient d'être la victime.
Heureusement, l'individu qui a lancé un objet solide à la figure du président du conseil italien est identifié comme étant un individu bizarre aux antécédents psychiatriques notoires, sans attaches politiques précises. On n'ose imaginer à quel point le climat politique italien - qui est déjà pas mal empoisonné - aurait été détérioré si cet individu avait appartenu à un parti politique de l'opposition.
Ce qui choque dans cet attentat, c'est
-le manque flagrant de vigilance de la part des gardes de corps de Berlusconi. Ils sont là pour empêcher justement ce genre d'attentats. Cet incident aura des conséquences graves pour l'organisation de la sécurité de Berlu.
-la propension de Berlusconi à vouloir prendre des bains de foules alors qu'il sait pertinemment qu'il court de grands risques. On dirait presque qu'il l'a cherché, le conflit physique...
-les pires, ce sont les réactions des internautes -Suisses et Italiens - qui font de l'agresseur de Milan un héros. Dois-je en conclure que certaines personnes qui inondent actuellement les sites des journaux de quelques stupidités (avec le grand courage d'auteurs anonymes) ont enfin trouvé un héros qui leur va bien...un demeuré?
16:44 Publié dans Le Journal (notes quotidiennes) | Lien permanent | Commentaires (3)
Lieber Georg Kreis
Peter Rothenbühler
Sie haben das Talent, Dinge auf den Punkt zu bringen. Die Verachtung gewisser Eliten für das «dumme Volk» haben Sie im «Club» mit einem Satz auf die Spitze getrieben: Wenn eine SVP in den Dreissiger- jahren eine Initiative gegen die Juden lanciert hätte, hätte wohl auch eine Mehrheit zugestimmt. (So werden Sie von der NZZ zitiert). Als Präsident der Eidgenössischen Kommission gegen Rassismus sollten Sie wissen, was den Rassisten auszeichnet: Er verdächtigt ohne konkreten Anlass eine Volksgruppe pauschal der schlimmen Tat. Dass man das gar rückwirkend tun kann, ist Ihre persönliche Erfindung. Gratuliere.
Aber Spass beiseite: Was Sie da im Namen der Eidgenossenschaft rausgelassen haben, ist nicht nur eine Beleidigung der SVP, der Sie retrospektiv Antisemitismus unterstellen. Es ist eine Beschimpfung unserer Grosseltern, die sich nicht mehr wehren können. Meine Grossväter, beide einfache Männer des Volkes, mussten kotzen (ja, echt kotzen), wenn sie Hitlers Reden am Radio hörten, und ihren Kollegen – ob links oder rechts – ging es gleich. Hingegen gab es zahlreiche Offiziere, Bundesbeamte, Professoren und andere Leute aus besseren Kreisen, die den Sirenentönen des deutschen Antisemitismus nicht abhold waren. Ich will jetzt nicht behaupten, dass es – rein soziodemografisch gesehen – die gleichen gehobenen Kreise waren, die heute die Volksmehrheit für dumm und rassistisch verkaufen. Aber es könnte ja sein, nicht wahr, Herr Professor?
Freundliche Grüsse, Peter Rothenbühler
«Was Sie rausgelassen haben, ist eine Beschimpfung unserer Grosseltern»
09:00 Publié dans Sonntagszeitung Kolumne | Lien permanent | Commentaires (9)
Le cinquième minaret
08:50 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (5)
11/12/2009
Où sont les pro-minarets?
Bravo aux musulmans suisses! Contrairement aux pires craintes de certains, leurs réactions au vote du peuple Suisse ont été mesurées.
L'idée d'organiser une manif de musulmans à Berne, samedi, est excellente. Tout le monde peut et doit faire usage des droits démocratiques, chez nous. (Je ne pense pas qu'en Arabie Saoudite ou en Libye ou dans d'autres pays qui soutiennent et financent en partie les mosquées construites en Europe, il soit possible de manifester contre une nouvelle loi sans se faire coffrer..)
Ce qui est déplorable, c'est que les pro-minarets ne soient pas capables de mobiliser des personnalités Suisses pour défendre leur cause. A Berne, c'est un imam venu d'Allemagne, Abu Hazma, un ancien boxeur professionnel allemand converti à l'islam qui prendra la parole....
Voilà un problème qui provoque un grande incompréhension auprès du public suisse: on se demande où sont les porte-paroles des musulmans suisses. Ou sont des hommes et des femmes établis ici, crédibles, qui ont le courage de donner les explications nécéssaires sur ce qui se passe dans les mosquées, dans la tête des croyants, leur rapport à la Sharia, etc.
C'est une des questions qui fausse le rapport avec les comunnautés musulmanes, on entend plein de choses sur certains Imams pratiquants en Suisse qui, selon un rapport secret de la Confédération, seraient assez nbombreux à prêcher la haine (12 sur 200) et on aimerait recevoir une réponse claire et nette à ce sujet de la part des musulmans modérés qui forment la majorité.
08:31 Publié dans Le Journal (notes quotidiennes) | Lien permanent | Commentaires (2)
10/12/2009
Finn, l'ours
14:58 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (0)
Gare aux espions!
14:56 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (0)
Tapis rouge pour Freysinger
14:55 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (2)
Le religieux dans la société
La place des églises
kLe vote suisse contre les minarets peut être interprété comme un non catégorique au retour du religieux dans la vie civile, la vie des écoles, des institutions, des tribunaux, de la politique, un problème capital du début du IIIe millénaire. L’arrivée massive en Europe de représentants d’une religion (l’islam) qui a l’ambition de régler la vie de ses croyants jusque dans les moindres détails vestimentaires interpelle une société qui se définit comme laïque. Et provoque le débat sur la nécessité de poser des limites au religieux (symbolisé par les minarets, mais aussi par les cloches des églises!), et cela dans tous les pays d’Europe (les sondages le prouvent). Il s’agit maintenant de poser la vraie question, sans discriminer les uns ou les autres: quelle est la place des communautés religieuses dans notre société? Faisons d’abord le ménage chez nous: la plupart des cantons prélèvent encore un impôt ecclésiastique et offrent ainsi un traitement privilégié aux pasteurs et aux prêtres.
14:54 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (0)