16/11/2011
Couverture choc
Un peu "hard", la couverture du grand illustré français "La Vie Illustré" du 8 juillet 1904. je la dédie à tous ces pessimistes qui pensent que les médias sont devenus de plus en plus "trash" et choquants dans le choix de leurs photos. Pour un meilleur "rendu" de la photo et pour mieux susciter l'attention des lecteurs, "La Vie Illustré" a reproduit cette couverture en bichromie, ce qui était l'exception,à l'époque.
Cent ans plus tard, nous sommes plutôt devenus très, très prudents en la matière, nous devons en permanence tenir compte d'une sensibilité accrue des lecteurs.
Cette couverture ne passerait plus! Ni dans une rédaction, ni auprès des lecteurs.
09:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alain Berset
Berset Teflon
C’est le premier de classe des socialistes, tout le monde ne dit que du bien de lui, même la droite, tout le monde le voit déjà au Conseil fédéral. Mais l’avez-vous regardé ? Alain Berset n’a que 39 ans, mais qu’est-ce qu’il fait vieux ! Il a le geste et la parole contrôlé d’un parfait magistrat, il répond à toutes les questions par des réponses équilibrées au maximum. Quand il parle, son visage reste sans émotions, ces yeux ne sourient pas. Lisse comme une casserole en teflon. Rien n’adhère. On dit toujours qu’une fois élus, les Conseiller fédéraux vieillissent à vu d’œil. Certains le font déjà avant.
08:59 Publié dans A propos de tout (ma chronique dans Le matin) | Lien permanent | Commentaires (0)
Liebes Connyland
Liebes Connyland in Lipperswil,
An Eurer Stelle würde ich die Winterpause nutzen, um die restlichen Delfine zu verkaufen und eine neue Hauptattraktion aufzubauen. Delfin-Shows sind definitiv out. Ihr habt so oft Innovationswillen bewiesen, jetzt muss es wieder sein. Der Direktor eines grossen Vergnügungsparkes hat es schon vor Jahren gesagt : Macht nichts mit Tieren, das ist vorbei ! Oder dann nur mit zweibeinigen, würde ich beifügen, mit Mäusen und Enten wie bei Disney, das ist erst noch billiger, die essen nämlich nur Big Mac. Wie war ich überrascht, dass bei der Bambi-Show (wo noch nie ein echtes Bambi auftrat, übrigens) letzten Donnerstag Richard O’Barry, der glaubwürigste aller Delfinarium-Gegner plötzlich vom Conny-Land sprach. Er, der früher selbst Dresseur des berühmten « Flipper » war und einsehen musste, dass der lachende Delfin eine optimistische Täuschung ist und die putzige Show für Kinder eine Tierquälerei erster Güte, ruft nun zum Boykott Ihres Parks auf. Vor Millionenpublikum. Da könnt ihr jetzt noch hundert Tierärzet ankarren, die das Gegenteil behaupten, der Zug ist abgefahren. Macht bitte aus dem Connyland nicht eine Zielscheibe für Tierfreunde. Und bitte, erzählen Sie nicht mehr, eine Techno-Show 50 Meter neben dem Bassin sei für empfindliche Delfine kein Problem. Ich bin kein Delfin, aber mir pfeifen die Ohren schon, wenn ich nur schon ein Plakat für eine solche Show sehe. Nur kann ich im Gegensatz zu Delfin « Shadow » selig ins Auto sitzen und einfach in den Wald fahren.
Herzlich
Peter Rothenbühler
08:56 Publié dans Mailbox (ma chronique dans la SonntagsZeitung) | Lien permanent | Commentaires (0)
Cher Jacques Barillon
Cher Jacques Barillon,
Vous voilà presque aussi célèbre outre-Sarine qu’ici. Une page entière dans le « Blick », juste pour avoir ramassé les restes juridiques dans une tragicomédie footballistique , c’est pas si mal. Et ça va continuer. Parce que les Zurichois adorent les figures qui confirment leurs préjugés sur les Romands : ces avocats qui portent des vestes en cuir à 61 ans encore, ces Russes riches qui ne le sont pas vraiment et ces présidents de foot mégalo. Vous entrez bien dans ce tableau. Mais naturellement, vous n’avez pas accepté de défendre Bulat Chagaev juste parce que cet homme « qui n’a rien à se reprocher »(selon vous) est tous les jours dans la presse. Non, vous , l’homme qui a sauvé la vie du chien Baxter courez humblement au secours de Bulat, un « homme perdu » (vos mots) qui est la victime d’une « véritable battue » à Neuchâtel et n’a trouvé personne pour le défendre. Je crois même que vous ne le faites pas pour de l’argent, vu que votre homme semble avoir égaré son porte-monnaie. Donc, beaucoup de visibilité en vue quand même, mais beaucoup de travail aussi, quand même: je sens une certaine fébrilité parmi les candidats au poste laissé vacant par M. Zappelli. Un riche Russe derrière les barreaux, pour prouver qu’on n’est pas aussi mou que le démissionnaire, ce n’est pas si mal, électoralement. Et pour les photos !
Cordialement
Peter Rothenbühler
08:54 Publié dans Chronique Le Matin Dimanche | Lien permanent | Commentaires (0)
Cher Jacques Barillon
Cher Jacques Barillon,
Vous voilà presque aussi célèbre outre-Sarine qu’ici. Une page entière dans le « Blick », juste pour avoir ramassé les restes juridiques dans une tragicomédie footballistique , c’est pas si mal. Et ça va continuer. Parce que les Zurichois adorent les figures qui confirment leurs préjugés sur les Romands : ces avocats qui portent des vestes en cuir à 61 ans encore, ces Russes riches qui ne le sont pas vraiment et ces présidents de foot mégalo. Vous entrez bien dans ce tableau. Mais naturellement, vous n’avez pas accepté de défendre Bulat Chagaev juste parce que cet homme « qui n’a rien à se reprocher »(selon vous) est tous les jours dans la presse. Non, vous , l’homme qui a sauvé la vie du chien Baxter courez humblement au secours de Bulat, un « homme perdu » (vos mots) qui est la victime d’une « véritable battue » à Neuchâtel et n’a trouvé personne pour le défendre. Je crois même que vous ne le faites pas pour de l’argent, vu que votre homme semble avoir égaré son porte-monnaie. Donc, beaucoup de visibilité en vue quand même, mais beaucoup de travail aussi, quand même: je sens une certaine fébrilité parmi les candidats au poste laissé vacant par M. Zappelli. Un riche Russe derrière les barreaux, pour prouver qu’on n’est pas aussi mou que le démissionnaire, ce n’est pas si mal, électoralement. Et pour les photos !
Cordialement
Peter Rothenbühler
08:54 Publié dans Chronique Le Matin Dimanche | Lien permanent | Commentaires (0)